
13 octobre 2022.

L’émission littéraire proposée par Josiane Guibert qui vous fait partager ses découvertes, ses points d’intérêts et ses coups de cœur.
Au programme : 1 Le Fils du fusillé de Jean-Pierre Barré en autoédition, un roman historique dont l ‘action se situe en Touraine au début du XXe siècle et mentionne l’histoire des fusillés de Vingré pendant le première guerre mondiale. 2 Le roi qui voulait voir la mer de Gérard de Cortanze aux éditions Albin Michel, un roman historique passionnant qui nous entraîne à la suite de Louis XVI qui découvre la mer et ses sujets. 3 Nous en resterons là de Chloé Lambert aux éditions du Rocher ou jusqu’où peut aller l’emprise d’un thérapeute sur sa patiente ? 4 Insoluble de James Patterson et David Ellis aux éditions de l’Archipel, un thriller haletant et bien révélateur des mentalités des USA. 5 J’étais le collabo Sadorski de Romain Slocombe aux éditions Robert Laffont, dernier volet de la deuxième trilogie des aventures de Léon Sadorski, La trilogie de la guerre civile. |

1. Le fils du fusillé de Jean-Pierre Barré, en autoédition
Bonjour à tous.
Je vais commencer cette émission en vous présentant Le Fils du fusillé de Jean-Pierre Barré, en autoédition.
J’avoue être toujours assez réticente pour présenter des livres autoédités qui, en général, ont été mal relus et corrigés par des yeux non professionnels. Je me refuse à parler d’un livre comportant des fautes de frappe et de typographie !
Mais, pour celui-ci, les erreurs sont vénielles et j’ai apporté un regard bienveillant à ma lecture.
Voici ce qu’écrit l’auteur pour le résumer :
« 1914 : Hector Meunier est fusillé par l’armée française. Albert, son fils, a tout juste quinze ans lorsque le drame survient. Très affecté par les circonstances tragiques de cette mort, comment pourrait-il comprendre ce qui ne peut l’être ?
Encouragé par Marcel Boulay, instituteur et maire de Neuillé‑sur‑Racan, petit village de Touraine, Albert s’est juré de se montrer digne de ce père qu’un conseil de guerre inique a arraché aux siens trop tôt.
L’exemple de Marcel, son mentor, le poussera à devenir enseignant en dépit des difficultés liées à l’absence paternelle. Rien ne viendra ébranler sa volonté d’être un de ces hussards noirs de la République si chers à Charles Péguy.
Hector aurait pu être fier de son fils. »
Certes, le thème annoncé par le titre du livre est abordé, mais il me semble que ce roman est d’abord l’histoire d’une famille paysanne au début du XXe siècle. Et je trouve que l’auteur a bien su décrire les mentalités et les codes de fonctionnement d’une société rurale de cette époque pas si éloignée de la nôtre. On comprend également quelle place jouait dans cette société l’instituteur qui avait bien souvent le rôle de mentor et de conseiller !
Hector Meunier, appelé à combattre en 1914, ne reviendra pas, fusillé pour l’exemple à la suite d’un simulacre de procès. Et la honte va rejaillir sur sa veuve et sur son fils, mis au ban de cette petite société paysanne. Seul Marcel Boulay, l’instituteur, les soutiendra et fera en sorte qu’Albert fasse des études pour devenir instituteur à son tour.
Un procès de réhabilitation a lieu en 1921, la morale est sauve et l’histoire finit bien.
Le mérite de ce roman est une description fidèle de la société paysanne en ce début de siècle, et surtout le fait de porter à la connaissance des lecteurs l’histoire des fusillés de Vingré dont on n’a pas forcément beaucoup parlé. Un roman profondément humain et qui montre bien le sérieux des recherches effectuées par l’auteur pour pouvoir l’écrire.
Et, pour avoir vécu assez longtemps en Touraine, j’ai eu du plaisir à trouver mention de lieux que j’avais connus et appréciés. Merci donc à Jean-Pierre Barré à qui je souhaite un beau succès pour son livre
2. Le roi qui voulait voir la mer de Gérard de Cortanze aux éditions Albin Michel.
« Le 21 juin 1786, Louis XVI, qui n’a jamais voyagé, décide de se rendre à Cherbourg, contre l’avis de ses plus proches conseillers. Que compte-t-il rapporter de ce périple dans un territoire qu’on prétend hostile ? Pourquoi traverser ces terres où vivent encore des sorcières et plane le souvenir des invasions Vikings ?
Roi lettré qui pratique couramment plusieurs langues, il sait tout des navires et des monstres marins. Il est capable de dresser la carte de l’expédition autour du monde de La Pérouse, mais n’a jamais embarqué, à trente-deux ans, sur un bateau ni vu la mer. Bouleversé par le spectacle de ces eaux déchaînées et de ce peuple qu’il découvre enfin, il se met à rêver à une société plus juste.
Gérard de Cortanze nous propose un voyage échevelé et passionnant en terre normande, et nous fait découvrir un Louis XVI intime, humaniste, plus à l’aise avec les humbles que parmi ses courtisans : un Louis XVI comme on ne l’a encore jamais vu. »
Ce livre a été pour moi une belle découverte, un pur moment de bonheur tant sur le plan historique que sur le plan littéraire.
Il me faut tout d’abord reconnaître la qualité des recherches historiques faites par l’auteur dont les compétences d’historien ne font aucun doute. Dans cette lecture, j’ai découvert un monarque, certes discret, mais avant tout cultivé voire érudit dans bien des domaines, sensible, généreux, ouvert à des idées nouvelles, soucieux du bien-être de son peuple.
Ce livre remarquablement bien écrit et documenté est aussi une pièce de poésie, décrivant les choses et les lieux avec lyrisme, mais aussi témoignant de la brutalité des événements qui ne tarderont pas à se produire. Car on sait bien que certains propos prémonitoires – que l’auteur connaît bien évidemment »sont écrits à la lumière de faits qui se sont déroulés par la suite. Ce roman est à la fois une critique de la cour et de l’entourage du roi, du fonctionnement d’une société réelle que le roi connaît mal et qu’il découvre avec stupeur, mais aussi avec humanité et générosité, et en même temps il entre dans l’intimité d’un homme que l’on connaît bien mal, que l’Histoire a davantage présenté comme un faible ou un incapable plutôt qu’un esprit ouvert et curieux, attentif aux autres.
J’ai été bouleversée à de nombreuses reprises en le lisant et, depuis, je me pose bien des questions sur les responsabilités des politiques actuels et de situations contemporaines qui ne sont pas sans rapport avec cette histoire, certes un roman, une fiction, mais inspirée de personnages et de situations bien réels.
Pour terminer, je vais vous lire un passage de la page 39 :
« Il se sentait bien. Ce matin ne ressemblait à aucun autre. Il y avait eu du vent, puis celui-ci avait cessé. Et le ciel tremblat comme un ceil de métal. On ne savait au juste pourquoi tout était immobile, mais tout était immobile. Et on eût dit que le ciel, descendu jusqu’à effleurer le faîte des arbres, raclait le sol que les roues du convoi feraient gicler par touffes violemment arrachées. Louis aimait cette heure froide et légère du matin, lorsque l’homme dort encore et que s’éveille la terre. »

3. Nous en resterons là de Chloé Lambert aux éditions du Rocher.
Voici le résumé qu’en fait l’éditeur :
« Margot, 17 ans, souffre depuis plusieurs mois de malaises fréquents et peine à se rendre en classe. Divers médecins ont échoué à la guérir. Jusqu’au jour où elle atterrit chez un psychiatre, le docteur Donnelheur.
Face à lui, chaque semaine, pendant quarante-cinq minutes, Margot se heurte au silence des mots qu’elle ne trouve pas. Heureusement, le docteur Donnelheur se révèle être un très bon psy. Libérée de son secret, Margot reprend pied. Donnelheur devient un sauveur, un père, un maître à penser… Cependant, au fil des séances, le sorcier bienveillant et malicieux se mue en recteur insatisfait et colérique. Le sauveur serait-il devenu dangereux ? Jusqu’où les règles du cadre analytique seront-elles enfreintes ? Margot parviendra-t-elle à se libérer du piège qui se referme ? À moins que le sujet d’étude ne soit pas celui que l’on croit… »
Chloé Lambert est actrice et auteur dramatique, lauréate du prix Suzanne Bianchetti. La Veillée, sa première pièce, se joue en 2012. Quatre ans plus tard, La Médiation, qu’elle a créée, est deux fois nommée aux Molières. En 2019, elle a mis en scène Le Misanthrope.
Lorsqu’en juin j’étais allée à Paris sur invitation des éditions du Rocher, je n’avais pas été convaincue par la présentation de ce livre que j’ai ouvert sans enthousiasme. Encore un livre sur les abus sexuels me suis-je dit. Non, ce livre est bien plus que cela et, très vite, je me suis laissé embarquer par cette histoire intime, un roman – mais est-ce vraiment un roman, n’est-il pas inspiré d’une histoire vraie ? – bien écrit avec sensibilité et sans excès.
Car ce texte aborde des thèmes comme l’inceste, le silence de ceux qui savent et ferment les yeux, la construction d’un individu après un traumatisme sexuel, et surtout le rapport entre patient et thérapeute.
Margot va mal et elle va consulter le docteur Donnelheur qui, pendant un temps, l’aide beaucoup au point qu’il finit par estimer qu’elle n’a plus besoin de lui ; « Nous en resterons là » lui dit-il. À ce moment, Margot a peur, elle se sent perdue, abandonnée. Elle revient le consulter, mais le médecin sort de son rôle, il prend le pouvoir sur son mental et joue à la fois le rôle, du thérapeute, du père et de l’amant qu’il voudrait être. Margot est de plus en plus déstabilisée. Pourra-t-elle échapper à son emprise ?
Ce récit est très bien construit : on voit le piège du médecin manipulateur se refermer petit à petit autour de Margot, on comprend ses doutes, sa souffrance, ses interrogations. On est dans un thriller psychologique.
Ce que j’ai également trouvé très fort, c’est la capacité de Chloé Lambert à prendre de la distance, à raconter ou décrire avec un regard extérieur. Cela donne de la force à un texte qui est parfois presque une analyse.
Vraiment, Chloé Lambert n’est pas simplement une actrice et une autrice de théâtre, elle maîtrise parfaitement l’écriture et elle sait décrire les fonctionnements et les rapports humains avec un réel talent.
Un très bon livre dont je vais vous lire un passage de la page 151 :
« Dieu existe-t-il ? Je ne crois pas. Achille Donnelheur a-t-il deviné à travers mon silence le petit soliloque intérieur que je poursuis ? Mystère et boule de gomme. Je sors de son immeuble avec la sensation d’avoir été battue. Mon reflet dans le miroir me souffle et me fait des grimaces… Un pied marche sur ma tête. Les couleurs n’en sont plus. Ni fait, ni à faire comme image. Je me laisse tomber sur le banc… »


4 – Insoluble de James Patterson et David Ellis aux éditions l’Archipel.
Une découverte, Insoluble de James Patterson et David Ellis aux éditions de l’Archipel.
Voici la présentation faite par l’éditeur :
« Depuis l’assassinat de sa sœur (voir Invisible, L’Archipel, 2016), Emmy Dockery, analyste au FBI, n’a pas renoncé à résoudre des crimes qui passent pour des morts accidentelles.
Aux États-Unis, des sans-abri sont assassinés sans que personne ne s’en émeuve. Sauf Emmy Dockery, analyste au FBI, persuadée qu’un des plus grands serial killers de l’histoire est aux manettes.
Pendant ce temps, Citizen David s’attire la sympathie de l’opinion publique en faisant sauter le siège d’entreprises qu’il estime manquer d’éthique.
Quant à l’ex-agent Bookman, il est chargé par une huile du FBI de surveiller Emmy, son ancienne petite amie, suspectée d’être la taupe qui renseigne la presse.
Mais quelqu’un d’autre surveille Emmy. L’observe, l’épie… Et attend le moment opportun pour frapper ! »
James Patterson est un écrivain américain diplômé de l’Université Vanderbilt. Publicitaire de profession, il a d’abord travaillé comme rédacteur. En 1996, il a décidé de se consacrer entièrement à l’écriture.
Diplômé de la Northwestern Law School en 1993, David Ellis est avocat dans un cabinet privé de Chicago, sa ville natale. Auteur de plus de dix romans, il est considéré aux États-Unis comme la nouvelle star du thriller judiciaire et salué par une critique unanime.
Je n’avais pas lu le premier livre de ces auteurs que je viens de découvrir. Ce thriller au rythme haletant brosse également l’image de la société des USA, une société aux multiples dérives, une société où la vie des SDF et des déshérités ne compte pas, une société où les magouilles et les petits arrangements lucratifs ne manquent pas, un pays dont à l’armée on apprend aux soldats à tuer avec froideur voire cynisme et sans état-d’âme. Aussi, des vétérans deviennent-ils de véritables dangers pour eux-mêmes et pour les autres. Ces thèmes sont régulièrement abordés dans la littérature américaine contemporaine.
En commençant ce livre, j’ai tout de suite été happée par cette histoire, pas si incroyable que ça, aux nombreux rebondissements. On est entraîné sur des fausses pistes, on ne sait que croire et, à aucun moment je ne l’ai lâché, attendant d’avoir la solution. Ou plus exactement les solutions car il y a plusieurs enquêtes :
– les morts de tous ces SDF sont-elles des morts naturelles, comme le pense le FBI, ou ne sont-elles pas l’oeuvre d’un tueur en série comme le suppose Emmy ? Ce sera l’objet d’une enquête qu’elle va mener officieusement.
– et son enquête officielle va être de trouver le malfaiteur, baptisé Citizen David, qui s’érige en justicier pour détruire des sociétés qui exploitent les déshérités et ce sans faire de victime.
– enfin, qui est la taupe qui renseigne la presse ? Bien sûr, on va soupçonner Emmy et c’est Bookman, l’homme qui l’aime, ancien agent du FBI devenu libraire, qui sera chargé de l’enquête !
Ces enquêtes se mêlent et je me suis attachée à Emmy. Elle m’a bien souvent donné l’impression de s’autodétruire, faisant passer l’intérêt de son enquête avant les gens qu’elle aime, avant son bonheur personnel auquel elle finit par renoncer.
Un très bon thriller. Merci à NetGalley et aux éditions de L’Archipel.

5. J’étais le collabo Sadorski de Romain Slocombe aux éditions Robert Laffont.
Et pour terminer cette émission, J’étais le collabo Sadorski de Romain Slocombe aux éditions Robert Laffont.
J‘avais déjà lu plusieurs aventures de Léon Sadorski. Voici la présentation de ce dernier opus faite par l’éditeur :
« L’épuration comme vous ne l’avez jamais lue.
Septembre 1944 : partisans de De Gaulle et de Staline rivalisent pour le pouvoir dans Paris fraîchement libéré. C’est à qui rétablira l’ordre le premier, ou plutôt son ordre. Démasqué et menacé d’être fusillé, l’inspecteur Léon Sadorski n’en mène pas large. Le sort en a pourtant décidé autrement. En échange de l’indulgence des cours de justice, l’ex-collaborateur se voit confier par les chefs de l’insurrection une mission semée de pièges : identifier les « taupes » laissées par la police de Vichy au sein du Parti communiste.
Rien ne se passant comme prévu, Sadorski se retrouve séquestré dans un des pires centres de détention et de torture gérés par les FTP. Mais il entend bien échapper à ses geôliers afin de rechercher sa femme, Yvette, disparue dans les purges des premières heures de la Libération. Pour cela, Sadorski aura besoin d’argent, de beaucoup d’argent…»
Ce roman est le dernier de la deuxième trilogie des aventures de Léon Sadorski : La trilogie des collabos puis La trilogie de la guerre civile.
Le personnage principal, Léon Sadorski est l’image même du antihéros : petit, laid, grossier, antisémite et xénophobe, au début de ses aventures acquis à la cause du maréchal Pétain et admirateur d’Hitler ainsi que des nazis, malhonnête, profiteur, malsain dans ses rapports aux femmes, surtout aux adolescentes, tricheur, roublard, cynique, sans scrupules, vraiment un personnage odieux et détestable.
Mais au-delà de la personnalité de cet individu, on assiste à la libération de Paris, une libération qui est bien loin d’être tendre et héroïque ; on prend conscience des luttes idéologiques entre les différents camps, communistes et gaullistes sans doute un avant-goût de ce qui, plus tard, sera la guerre froide. On est plongé dans l’arbitraire, l’injustice, les règlements de comptes. Et le constat est sévère : ne tirent leur épingle du jeu que les combinards, les malhonnêtes ; constat amer quand on pense aux déportés, aux innocents malmenés et torturés, aux combattants sincères qui se sont engagés.
Il faut reconnaître à l’auteur un vrai talent pour avoir su décrire avec autant de réalisme l’atmosphère de ces années sombres. Ce livre est parfaitement documenté et j’avoue avoir appris des choses que j’ignorais sur cette période. Merci à Romain Slocombe d’avoir mis en scène un salaud de la pire espèce qui marquera sans doute les annales du roman noir !
Mais, si on n’éprouve aucune empathie pour le protagoniste principal de ce roman, on reste scotché jusqu’au bout : comment va-t-il s’en sortir encore une fois ? Quel talent va-t-il utiliser ? Car ce policier hors norme sait d’un coup d’oeil cerner la personnalité de ses interlocuteurs, trouver leurs points faibles sur lesquels il pourra s’appuyer pour se tirer encore une fois d’une situation périlleuse.
Un roman qui sort des sentiers battus. Je vous conseille vivement de lire ces deux trilogies de Romain Slocombe, chercheur sérieux et conteur talentueux.
Allez, pour vous mettre dans l’ambiance, voici un passage de la page 138 :
« Sadorski s’attelle à la tâche avec délectation. Il était déjà un artiste des lettres anonymes — quoique dans l’autre sens, en direction de la Sipo-SD, de la Feldgendarmerie, de la Kommandantur, du Commissariat aux questions juives… Aujourd’hui, cela ne lui sauvera peut-être pas la vie, mais au moins il aura entraîné une flopée de rivaux dans sa chute ! Il souhaite à ces ordures tous les emmerdements du monde. En ordre croissant de gravité, de la révocation définitive sans pension jusqu’à la rafale exterminatrice, comme ce connard de Rambon, en passant par la mise à sac du domicile, le vol, le pillage, l’épouse tondue barbouillée de croix gammées devant les gosses en pleurs, et puis l’interrogatoire renforcé, les coups de poing, de pied, de matraque, de crosse, les dents pétées, les glaouïs écrasés, la figure en compote, les yeux crevés pourquoi pas, enfin une détention la plus longue possible, dans des culs-de-basse-fosse, sans rien à manger sauf de la soupe d’eau de vaisselle… Il marmonne et glousse de rire pendant que le crayon court sur le papier quadrillé. »
Voilà que cette émission touche à sa fin. Je vous souhaite de bonnes lectures et je vous donne rendez-vous le 10 et le 24 novembre.